Même si je n’aime pas vraiment écrire, j’aimerais partager ces résultats pour donner de l’espoir à d’autres personnes qui sont touchées par la maladie polykystique des reins (MPR). Il y a 15 ans environ, j’ai passé un scanner pour une appendicite aiguë. L’examen a aussi révélé la présence de plusieurs polypes et kystes.

J’ai donc eu des rendez-vous pour des échographies abdominales chaque année afin de vérifié que leur croissance était toujours régulière. En attendant les résultats de mon échographie abdominale de 2018, j’ai lu l’article « Fasting and PKD » du Dr Jason Fung  portant sur la relation entre le jeûne et la MPR sur la plateforme Medium. Ce passage a particulièrement attiré mon attention (traduction libre) :

« Chez les souris, la restriction calorique sévère est appliquée, réduisant ainsi la prise alimentaire de 30 % à 50 %. En toute logique, la croissance du kyste rénal a été inhibée. Les résultats de cette pratique sur des humains sont inconnus, tout comme les mécanismes moléculaires précis qui interviennent. Cependant, les résultats obtenus sur les souris laissent à penser qu’il pourrait s’agir d’une stratégie thérapeutique intéressante pour lutter contre la MPR, mais aussi contre toutes les maladies qui entraînent des croissances excessives de manière plus globale (cancer, par exemple). Pourquoi ne pas tout simplement jeûner, pour ainsi signaler aux détecteurs de nutriments qu’aucun aliment n’est disponible? Cette action pourra alors envoyer un signal au corps afin que celui-ci ralentisse la croissance indésirable (à savoir celle des cellules des kystes et des cellules cancéreuses). Ce traitement est gratuit et peut être suivi par tout le monde. »

Quelques mois avant de lire cet article, j’avais débuté un jeûne intermittent pour optimiser mon énergie. Mais en ayant découvert ces nouvelles informations, j’étais déterminé à ne pas lâcher. J’ai constaté ces résultats impressionnants :

Échographie de 2018 :
7 polypes dans la vésicule biliaire dont le plus gros mesurait 6,9 x 4,6 mm.
1 kyste au foie qui mesurait 15 x 12 mm.
Au niveau des reins : plusieurs kystes qui mesuraient entre 23 et 34 mm.

Échographie de 2020 :
3 polypes dans la vésicule biliaire, qui mesuraient entre 3 et 4 mm.
1 kyste au foie qui mesurait 11 x 10 mm.
Au niveau des reins : plusieurs kystes qui mesuraient entre 14 et 33 mm.

Ces résultats semblent très prometteurs, mais sans connaître la marge d’erreur de l’équipement d’échographie, la seule conclusion fiable que nous pouvons tirer de cette pratique est la stabilité de mon état de santé.



Par ailleurs, j’ai également apporté quelques changements à mon mode de vie pendant cette période. Je maintiens un bon rythme de sommeil en dormant 7 à 8 h par nuit. J’expose régulièrement mon corps à diverses situations de stress telles que des températures extrêmes, ainsi que des exercices de musculation ou de cardio. La plupart du temps, je suis un régime faible en glucides et faible en oxalate (par exemple j’évite de manger du chou frisé, des amandes, des arachides, etc.). Je fais un jeûne intermittent de 16 à 20 heures en ne prenant généralement pas de déjeuner, mais j’en prends un de temps en temps pour éviter que mon corps ne s’adapte à cette habitude. Je jeûne également pendant 24 heures une fois par semaine.

En plus de tout cela, je fais des étirements et de la méditation régulièrement. Par ailleurs, je me suis débarrassé de tous les doutes sur moi-même qui pouvaient avoir des effets négatifs sur mon corps. Je trouve rapidement des solutions aux problèmes qui pourraient me préoccuper.

À partir de mes 50 ou 51 ans, j’avais plus d’énergie que lorsque j’étais adolescent. Cependant, après m’être donné à 300 % au travail pendant la pandémie, j’ai pris des jours de congés sans solde pour recharger mes batteries et retrouver la même énergie que j’avais il y a 2 ans.

Mon prochain rendez-vous médical est le 24 mai. Je vais faire un bilan sanguin et nous allons planifier la prochaine échographie abdominale. Je vous tiens au courant!

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