Blogue des voix de la MPR
January 17, 2025

Janice | Les voix de la MPR

J’ai reçu un diagnostic de maladie polykystique des reins (MPR) en 1992, à l’âge de 18 ans. À l’époque, mon médecin m’avait rassurée en disant que mes reins avaient "juste une drôle d’apparence" et que je n’avais pas à m’inquiéter. Entendre le terme maladie rénale a été un choc, mais la réaction de mon médecin m’a empêchée d’avoir peur. Malheureusement, je ne connaissais rien à propos de la MPR et je n’y ai pas vraiment réfléchi jusqu’en 2008, lorsque ma pression artérielle a commencé à augmenter et que ma fonction rénale a commencé à diminuer.

En 2016, après avoir entendu parler du succès d’autres personnes dans la gestion de leur MPR grâce à leur alimentation, j’ai commencé à pratiquer le jeûne intermittent et j’ai remarqué des améliorations significatives dans ma fonction rénale. Mon taux estimé de filtration glomérulaire (DFGe) est passé de 70 ml/min à plus de 90 ml/min. Malgré ces améliorations, mon néphrologue a rejeté l’idée que l’alimentation puisse jouer un rôle dans ces changements, même si mes analyses sanguines montraient clairement des progrès.

Malheureusement, pendant la pandémie de COVID, j’ai délaissé mon plan alimentaire et ma fonction rénale a considérablement décliné. Déterminée à reprendre ma santé en main, je suis retournée au jeûne intermittent, j’ai réduit ma consommation de glucides et j’ai approfondi mes recherches sur l’effet des suppléments. En seulement six semaines, mon DFGe s’est amélioré de 30 %. Pour gérer les exigences alimentaires plus strictes, j’ai commencé à utiliser une application de suivi pour surveiller ma consommation de glucides, de protéines et de graisses saines.

Mon médecin généraliste (MG) croit que mes changements alimentaires et mon mode de vie contribuent probablement à l’amélioration de ma fonction rénale et m’encourage à continuer. Personnellement, j’espère que davantage de recherches sur les effets de l’alimentation sur la MPR verront le jour et que nous pourrons trouver des moyens de compléter ou d’améliorer les traitements actuels.

Avec le recul, je regrette de ne pas avoir mieux compris la MPR au moment de mon diagnostic et de ne pas avoir apporté ces changements alimentaires plus tôt. Cela aurait pu prévenir certaines des baisses de fonction rénale que j’ai vécues au fil des ans. Néanmoins, je sens que je suis de nouveau sur la bonne voie, et il est incroyablement encourageant de voir à nouveau des améliorations dans mes résultats d’analyses.

Le régime que je suis m’a semblé difficile au début, mais il est devenu plus facile à mesure que je le comprenais mieux. Le suivi de mes macronutriments a été essentiel—savoir ce que j’ingère et comprendre que cela peut faire une différence est primordial.

Je crois sincèrement que les changements alimentaires et de mode de vie sont essentiels pour gérer ma MPR, en complément des conseils des professionnels de la santé. J’espère que davantage de recherches se concentreront sur l’alimentation et la qualité des aliments à l’avenir, car je considère qu’il s’agit de facteurs importants pour vivre avec cette maladie. Adopter un régime faible en glucides et en comprendre les subtilités a demandé des efforts, mais je crois que les bienfaits en valent la peine et qu’ils ont ralenti la progression de ma MPR.

À ma connaissance, personne dans ma famille n’est atteint de MPR. Mon histoire est donc une aventure personnelle, faite de découvertes, de persévérance et d’une conviction que la connaissance et l’action peuvent changer des vies. Je suis reconnaissante pour les outils et ressources qui m’ont aidée, et j’espère que mon expérience pourra inspirer d’autres personnes à explorer des approches alimentaires et de mode de vie pour mieux gérer leur MPR.

Si vous souhaitez contacter Janice pour en savoir plus sur son histoire, vous pouvez lui écrire à cette adresse courriel.

LIRE TOUTES LES HISTOIRES