À propos de l’évènement :
Chez les personnes atteintes de la MPRAD, des kystes peuvent se développer dans des organes autres que les reins, le plus souvent dans le foie. C’est ce qu’on appelle la maladie polykystique du foie, ou polykystose hépatique. Les personnes atteintes de la MPRAD ne sont pas les seules à développer cette maladie. En effet, environ 1 personne sur 500 porte le gène qui cause la polykystose hépatique. Dans les cas où le foie est touché, ce dernier peut augmenter en taille pour atteindre trois fois celle d’un foie sain.
Au cours de ce webinaire, le Dr Leslie Lilly, MD, MSc, FRCP(C), abordera le rôle que joue la greffe de foie dans la prise en charge de la MPR et de la maladie polykystique du foie. Il discutera également des conséquences de la greffe de foie chez les personnes atteintes de ces maladies. Nous recevrons également la visite de Jan Robertson, une patiente atteinte de la MPR ayant reçu deux greffes de foie. Elle nous fera part de son parcours tout au long du processus de greffe.
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À propos des intervenant·e·s :
Le Dr Lilly a suivi une formation de premier et de deuxième cycle en physiologie et en pharmacologie à l’Université de Toronto, puis a fait ses études de médecine à l’Université McMaster. Il a ensuite poursuivi des études postdoctorales en médecine interne et en gastroentérologie à Toronto. Après un stage de recherche postdoctoral dans le laboratoire du Dr John Gollan au Brigham and Women’s Hospital, à Boston, le Dr Lilly a intégré le Multi Organ Transplant Program du Toronto General Hospital, un des plus importants programmes de formation et de recherche sur les greffes en Amérique du Nord. Il a occupé les postes de directeur médical des greffes gastro-intestinales et de directeur du programme postdoctoral de transplantations en hépatologie pendant de nombreuses années. Ses recherches portent principalement sur la prise en charge des patient·e·s atteint·e·s d’hépatite virale qui subissent une greffe de foie et sur les résultats de ces interventions chirurgicales. Il a également été le chercheur principal de plusieurs études cliniques portant sur l’immunosuppression et les médicaments antiviraux dans le cadre d’une greffe.
Jan Robertson s’est vue diagnostiquer la maladie polykystique rénale autosomique dominante (MPRAD) à l’âge de 25 ans, il y a de cela 44 ans. En 1998, Jan a subi sa première greffe de foie, ce qui lui a sauvé la vie. Son foie pesait presque 40 lb lorsqu’il a été retiré et remplacé par celui d’une personne décédée. Jan a eu besoin d’une deuxième greffe de foie en 2008, à la suite d’une infection persistante du haut appareil urinaire causée par l’insuffisance du rein greffé. Elle est maintenant à la recherche d’un·e donneur·euse vivant·e et espère ainsi éviter les traitements par dialyse.